La mise en production d’un projet est une étape cruciale dans le développement d’un logiciel ou d’une application. Elle permet de rendre le produit final disponible pour le client et de le mettre en ligne.
Cependant, une mise en production mal structurée peut entraîner des dysfonctionnements tels que des erreurs, des pannes ou des temps d’arrêt imprévus.
Dans cet article, nous allons explorer les différentes étapes d’une mise en production structurée.
Souvent réalisée par une équipe commerciale, elle doit :
Une sous-estimation du temps et des ressources à cette étape, peut mettre en retard la fin des travaux (décalage de projet complémentaire, difficulté contractuelle et insatisfaction cliente).
La phase technique est la première étape de la mise en production. Elle est déterminante, puisqu’elle représente environ 75% du temps alloué au projet. En effet, c’est durant cette dernière que le projet se construit.
Au cours de la première moitié du projet, les premières livraisons significatives sont produites. Il est alors intéressant de penser à la façon dont va être intégrée la solution (contrainte technique et environnement d’installation).
Enfin, un tour de table est réalisé afin de détecter les profils adaptés pour effectuer la mise en production.
L’équipe en charge de la validation ne teste pas uniquement les différents livrables techniques fournis. Elle est également garante des procédures d’installations.
En effet, cette équipe industrielle est le dernier maillon avant le livrable contractuel. Elle doit confronter la méthode de déploiement industrielle et la réalité cliente (privilégier au maximum le mode offline ou les conditions réelles).
Cela implique beaucoup d’échanges entre les différents intervenants.
Les répétitions constituent une étape cruciale et est souvent oubliée dans le processus (pour des raisons économiques, de temps et/ou de matériel). Elle intervient après la livraison contractuelle au client.
Elle permet d’effectuer une ultime répétition, qui doit se faire dans les conditions les plus proches de celle de la production. Il est alors important de relever l’ensemble des temps des différentes étapes, en particulier les temps de coupures et/ou de perturbations.
Ceci donnera un bon indicateur sur le temps que prendra la mise en production, mais également l’impact réel sur les utilisateurs finaux.
Durant la phase de planification, les étapes suivantes sont finalisées :
Chaque réunion doit se terminer sur une distribution d’actions à réaliser, si possible avant la prochaine.
Il s’agit de l’ultime phase avant la mise en production. Elle inclut la préparation du matériel sur le site client (en mode offline autant que possible), la récupération et l’adaptation des configurations clientes et la préparation de l’environnement client à recevoir les nouveautés (sans impact).
Au minimum 1 heure avant l’opération, tous les éléments doivent être prêts.
En effet, une vérification du matériel (ancien et nouveau) est à réaliser en suivant la check-list. Une sauvegarde des configurations (et autres environnements) impactées doit également être réalisée.
Une fois le « GO » définitif de l’équipe opérationnelle obtenu, la bascule opérée de manière chirurgicale peut être engagée. Il est conseillé de prendre des notes et d’horodates chaque étape de l’opération. Des tests de bon fonctionnements et périodes d’observations sont ensuite planifiés.
Le conseil de Thibault : Il est important de garder en tête l’adage « pas de mise en production le vendredi » !
La réunion qui suit le premier déploiement est cruciale, elle permet :
Durant cette étape, les équipes mettent en application l’ensemble des Retex vu jusqu’à présent.
Il s’agit d’industrialiser un peu plus les mises en production en augmentant le rythme (si possible).
Aussi, il est important d’éviter le piège du « par cœur » et ainsi suivre chaque procédure à la lettre.
Les équipes doivent penser à bien horodater chaque action, et à faire des comptes rendus réguliers.
Si tout se déroule bien, les réunions sont espacées pour privilégier l’action et des cycles de déploiement bien identifiés sont effectués.
La MCO (Maintien en Conditions Opérationnelles) commence réellement dès la première mise en production. Elle doit être préparée dès la phase de conception (sondes opérationnelles/techniques, process de sauvegarde, documentation des pannes récurrentes).
L’équipe s’occupant de la MCO n’est pas forcément la même que celle qui a œuvré sur le projet. Cependant, il est recommandé que quelques membres de l’équipe de construction soient en lien avec l’équipe de MCO.
Toute personne réalisant la MCO, doit également être impliquée dans le processus de mise en production.
En conclusion, la mise en production est une étape importante dans le développement d’un projet. En suivant cette méthode, les équipes de développement peuvent minimiser les risques d’erreurs et de temps d’arrêt, garantissant ainsi une mise en production réussie.