Retour d’expérience : l’ascension du Mont Blanc par François-Xavier

Par-delà les sommets de notre quotidien professionnel, François-Xavier, Consultant Elitys a récemment relevé un défi d’altitude époustouflant : l’ascension du Mont Blanc.

Dans cet article, il nous partage son retour d’expérience, ses motivations, la préparation, les étapes et les moments mémorables de cette aventure d’une vie.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de gravir le Mont Blanc ?

Le Mont Blanc est mythique, on le voit de très loin. J’avais fait un stage d’alpinisme avec un collègue et un guide à l’Aiguille de la Vanoise et j’avais vraiment aimé !

Nous sommes restés en contact, il nous avait donné des conseils pour faire nous-même le Mont Aiguille. Puis un soir, autour d’une bière pour raconter notre montée au Mont Aiguille au guide, nous lui avons demandé s’il réalisait des sorties au Mont Blanc.

As-tu suivi une préparation physique particulière ?

J’ai fait des séances de footing pendant l’été et 3 jours avant l’ascension, nous sommes allés bivouaquer dans les Aiguilles Rouges près des lacs noirs, afin de nous acclimater à l’altitude (entre 2200m et 2500m).

Comment s’est déroulée l’ascension ?

Nous avons suivi la voie normale qui part de Saint-Gervais.

Le 1er jour était facile, nous avons fait le début dans le tramway du Mont Blanc, puis sommes arrivés en milieu d’après-midi au Refuge de Tête Rousse (3167m).

Le 2ème jour nous avons quitté le refuge à 6h00 pour passer le couloir du Goûter, juste avant le lever du soleil. Puis c’était l’ascension jusqu’au sommet ! Il y avait des parapentes qui décollaient un peu avant le sommet. Dans l’après-midi nous redescendions au refuge du Goûter à 3800m.

Le 3ème jour, nous avons quitté le refuge à 5h00 et avons entamé la descente pour récupérer le tramway qui nous ramènerait jusqu’à Saint-Gervais vers midi.

Combien de temps a-t-elle duré ?

L’ascension a duré 3 jours, de vendredi 11h, jusqu’au dimanche midi.

Que retiens-tu de cette expérience ?

C’était super et nous avions une vue magnifique, la fin de l’ascension était difficile avec la fatigue et l’altitude, mais cela en valait la peine. Nous voyions l’aiguille du midi tout bas ! Depuis les refuges, nous avions l’impression d’être en avion avec la vue sur la mer de nuage.

Un mot pour les personnes qui aimeraient se lancer ?

Prenez un guide ! Aussi, le mois de septembre est pas mal pour partir car il fait moins chaud. Je conseille également de s’entrainer à faire des randonnées à fort dénivelé, comme la Croix de Belledonne par exemple.