La mixité dans les écoles d’ingénieurs progresse lentement, malgré les efforts. Pourtant, elle est essentielle pour bâtir un monde professionnel plus juste et innovant.
En 2024, la part des femmes dans les écoles d’ingénieurs en France atteignait 30%, selon le baromètre de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE).
Cette féminisation reste cependant inégale selon les établissements : les écoles les plus sélectives peinent à attirer davantage de profils féminins, révélant des freins persistants à lever pour tendre vers une mixité durable et équitable.
Face à ce constat, certaines écoles comme l’EPF prennent des initiatives fortes pour faire bouger les lignes. En janvier 2025, l’établissement francilien a mis en place une voie d’admission spécifique réservée aux jeunes femmes issues de classes préparatoires, avec pour objectif de renforcer leur représentation au sein de l’école et favoriser un accès plus équitable aux filières scientifiques et techniques.
Dans cette même dynamique, l’EPF annonce aujourd’hui le doublement du nombre de places réservées aux jeunes bachelières dans son mode d’admission post-bac dédié aux femmes, passant de 50 à 100 places dès l’année prochaine.
Une démarche qui s’inscrit dans une réflexion plus large sur la diversité et l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur.
Pourquoi, en 2025, les femmes restent-elles encore largement minoritaires dans les formations d’ingénieurs ?
Au-delà des stéréotypes tenaces, c’est toute une chaîne d’orientation, d’éducation et de représentation qu’il faut repenser.
Les compétences n’ont pas de genre, mais les biais culturels, ont la vie dure. Tant que les jeunes filles ne se projetteront pas dans ces métiers, faute de modèles ou d’encouragements, la parité restera hors de portée.
Il est donc essentiel d’agir en amont, dès le plus jeune âge, pour déconstruire les clichés et ouvrir le champ des possibles à toutes et tous.

Chez Elitys, nous sommes convaincus que la diversité est une richesse, et que l’égalité des chances est essentielle pour faire progresser le monde de l’ingénierie.
L’égalité entre toutes et tous nous tient particulièrement à cœur, et nous sommes fiers d’avoir obtenu la note de 95/100 à l’index égalité femmes-hommes 2025.
Cet engagement s’inscrit dans une démarche globale, que nous faisons évoluer en continu. Nous restons mobilisés pour faire reculer les stéréotypes, favoriser l’inclusion et contribuer, à notre échelle, à construire un environnement professionnel plus équilibré.
Nous portons une conviction forte : fille ou garçon, les compétences n’ont pas de genre.

L’initiative de l’EPF est un signal fort, mais il ne saurait rester isolé. Si nous voulons réellement faire bouger les lignes, il faut une mobilisation collective : écoles, entreprises, institutions et familles ont chacun un rôle à jouer.