Le stress et l’anxiété sont des problématiques de plus en plus courantes. Selon l’OMS, l’anxiété est la maladie mentale la plus répandue. En effet, elle toucherait plus de 300 millions de personnes à travers le monde. Si ces pathologies semblent communes, leurs effets peuvent pourtant prendre une ampleur bien supérieure à de simples tracas quotidiens, et leur traitement n’est pas toujours pris au sérieux.
Les solutions actuelles pour traiter le stress et l’anxiété peuvent inclure des médicaments, des plantes, un accompagnement psychologique ou des techniques de gestion du stress telles que la méditation et la respiration profonde.
Nombreuses, ces approches ne sont cependant pas toujours ciblées ni très efficaces. Au-delà d’éventuels effets secondaires, les patients hésitent souvent à choisir ces solutions par crainte de la stigmatisation sociale autour des troubles mentaux.
Face à ces difficultés, la réalité virtuelle propose une alternative novatrice pour lutter contre le stress et l’anxiété. A l’aide d’environnements virtuels immersifs, une échappatoire au monde réel est offerte au patient. Lui permettant ainsi de se détendre et de se concentrer sur des expériences apaisantes pour retrouver une sérénité bienvenue.
Cette technologie, utilisée dans divers contextes médicaux, permet d’atténuer ou faire disparaître certaines craintes. Elle permettrait également de réduire la douleur per (pendant) et post-opératoire, ou encore d’éviter les interactions médicamenteuses.
Si ces solutions fleurissent un peu partout dans le monde, la France n’est pas en reste. L’une des entreprises commercialisant des solutions de réalité virtuelle médicale est basée à Strasbourg et porte le nom HypnoVR. Cette start-up créée en 2016 a misé sur le potentiel de la réalité virtuelle pour atténuer les angoisses dans un contexte médical.
A mi-chemin entre technologie et médecine, HypnoVR a développé une solution logicielle d’hypnose médicale basée sur la réalité virtuelle immersive. Cette approche, appuyée sur des études réalisées en France, permet de mettre en avant des douleurs et consommation d’anxiolytiques réduites de moitié, ainsi que séjours post-opératoires 3,5 fois plus courts.
Le bien-être au travail est lui aussi concerné par cette solution, dans un contexte où les salariés se disent de plus en plus exposés à un stress quotidien.
Les solutions ci-dessus constituent une piste parmi d’autres, laissant supposer qu’une adoption croissante de la réalité virtuelle et de l’hypnose médicale virtuelle pourrait ouvrir un avenir plus serein pour les citoyens comme les patients.
En réduisant la dépendance aux médicaments et en offrant une expérience facile d’utilisation, ces avancées pourraient améliorer la qualité de vie de millions de personnes.
Gageons que l’adoption à grande échelle de ces dispositifs médicaux permettra enfin de réduire la stigmatisation liée à la santé mentale, et d’apporter à la population un regain de bien-être psychologique.
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